ELGEA revient sur son voyage à Madagascar !
Dans le cadre d’un mécénat d’entreprise, Elgéa s’est engagée auprès de l’association Un Enfant par La Main. A ce titre, depuis 2015, l’entreprise soutient de nombreux projets à Madagascar au travers de notre partenaire « Enfants du soleil ». En 2017, Yohanna, Assistante programmes au sein de l’entreprise a été désignée pour réaliser une mission sur le terrain à la découverte des actions mises en en place. Elle revient pour nous sur le partenariat entre Elgéa et Un Enfant par la Main et plus particulièrement sur les projets soutenus par l’entreprise et sa mission sur le terrain.
Comment est née l’idée de ce voyage ?
L’entreprise Elgea apporte son soutien aux personnes défavorisées et isolées depuis plusieurs années maintenant.
Nous avons par exemple collaboré avec le secours populaire durant 4 ans, ou encore favorisé l’insertion professionnelle de femmes vivant dans les montagnes iraniennes.
Cependant, nous n’avions jamais porté notre action jusqu’à rencontrer les Hommes que nous soutenions. C’était également une première pour l’Association Enfants sans Frontières qui a rejoint et est devenue Un Enfant par la Main. Le contact : voilà quel était notre objectif en partageant notre temps avec ces personnes. Nous avions envie d’humaniser notre démarche en impliquant tous les collaborateurs d’Elgéa. Cette implication s’est faite au travers d’un concours de projets que nous concrétiserions avec les enfants des structures locales.
A ce titre, j’ai été désignée par mes collègues pour représenter Elgea à Madagascar.
Sur Facebook, nous avons créé un groupe privé pour que je puisse lors de mon voyage, partager mon expérience, jour après jour, et ainsi sensibiliser les collaborateurs de l’entreprise.
Comment et pourquoi votre entreprise s’est impliquée dans les actions de l’Association?
Mon Directeur Général, Eric LECOQ est une connaissance de Bruno DERVILLE, Vice-président d’Un Enfant par la main. C’est ce lien qui a convaincu notre société de réaliser des dons au profit des actions de l’Association.
Pourquoi ce voyage à Madagascar ?
En 2015 et 2016, nous avions apporté notre soutien à deux associations dans ce pays. Se rendre à Madagascar permettait de rendre encore plus concret notre engagement. Rencontrer les populations auprès desquelles, nous étions engagés nous paraissait naturel.
Qu’avez-vous découvert sur place ?
Un monde totalement différent du nôtre. Où les marchés sont omniprésents et encombrent parfois les rues, où tous types de véhicules se pressent sur les routes, où certains ne connaissent pas l’usage d’un vêtement de nuit faute de moyens, où les coupures d’eau sont récurrentes et l’eau chaude souvent inexistante, où des visages d’enfants révèlent une connaissance de la dureté de la vie…
Mais j’ai aussi découvert des personnes accueillantes, serviables, simples, soucieuses des autres, pleines de foi, attachantes. Des enfants respectueux, touchants, ayant pour certains le cœur déchirés à cause de leur histoire, mais reprenant goût à la vie grâce à l’action de l’association « Enfants Du Soleil ». Des paysages et des vues magnifiques notamment à Antsirabe, des animaux et des espèces endémiques à Madagascar comme le Maki ou l’arbre du voyageur.
Tout cela m’a ouvert les yeux sur l’impact que le soutien d’Elgéa avait sur les vies de ces personnes, et à quel point notre venue n’était pas un simple passage. Les enfants ont pu vivre et voir des choses qu’ils n’avaient jamais éprouvées et entrevues auparavant ; mais qui malheureusement ne pourront pas ré-expérimenter dans un futur proche, voir lointain.
Qu’avez-vous pensé des actions de l’association et des partenaires locaux ?
Même si je ne suis pas restée très longtemps, il apparait clairement que l’action de l’association Enfants Du Soleil est vitale pour nombre d’enfants mais aussi d’adultes, car elle créée des emplois. Ces partenaires locaux sont véritablement investis dans leur travail et forment au sein des foyers, de grandes familles. « Enfant Du Soleil », ce sont des enfants qui sont aidés, mais également des familles, des quartiers et des villes. En partenariat avec cette association sur place, Un Enfant par la Main participe activement au financement de ces actions.
Concernant l’école Saint Paul de Betsiholany, j’ai découvert une brousse au large de la ville d’Antsirabe, où certains habitants ne vont jamais, car éprouvée trop loin pour eux.
Je me suis alors demandé quel serait le sort des enfants de brousse s’il n’y avait pas d’école dans leur zone d’habitation. Certains traversent toute une campagne, faisant plus d’1heure de marche pour parvenir à l’école St Paul. Malgré cela, celle-ci est « proche » par rapport à la ville.
Continuer à soutenir cette structure est primordial pour l’avenir de ces enfants et pour le développement de cette contrée reculée. Les équipes qui tiennent cette école observent un travail de longue haleine.
Quel est votre plus beau souvenir ?
Il y tellement de « meilleurs» souvenirs qu’il serait difficile d’en choisir un, alors j’en piocherai un parmi tant d’autres… J’étais à ce moment-là avec les enfants de l’école « Saint Paul de Betsoholany ». Nous étions de sortie au Lac Tritriva qui se situe dans le cratère d’un volcan endormi. Nous nous sommes arrêtés pour manger au lac Andraikiba, qui est à quelques minutes de bus du lieu en question. A la fin de notre pique-nique, je voyais certains enfants s’agiter en montrant du doigt le lac. Ils avaient vus quelque chose, me disais-je ? Tous s’exclamaient
« Iny é !»« Iny é !». Ne voyant rien de surprenant aux alentours du lac, je continuais à les regarder et me mettais à leur hauteur, près d’eux, afin de voir ce qu’ils me montraient. Ils continuaient à s’étonner : « Iny é !» « Iny é !». Un des enfants me fit part de leur enthousiasme : « un poisson saute ! » me dit-il. A partir de ce moment, j’écarquillais les yeux, m’attendant à voir quelque chose sortir de l’eau, faisant des bons de plus d’un mètre ! Lorsqu’enfin, j’aperçu moi aussi ce qu’ils regardaient avec tant admiration : un poisson remontant à la surface de l’eau pour piper l’air.
Un message pour la fin !
Nous incitons les sociétés comme les nôtres, c’est-à-dire celles qui le peuvent, à soutenir des associations ou autres organismes ayant pour objectif d’aider les plus démunis. L’état encourageant cette pratique, cela nous permet d’aider davantage.
Car nous n’imaginons pas la valeur de notre monnaie chez les autres, ne négligeons pas les petits dons. Ils profitent de manière sûre et concrète à quelqu’un qui en a besoin, et soulagera ne serait-ce momentanément sa peine.
Nous incitons également à organiser des rencontres avec les bénéficiaires, ce qui créera un lien, une réelle considération pour ceux-ci.
Pour ma part j’ai personnellement vécu une expérience marquante qui a donné un sens au métier que j’apprends actuellement au sein d’Elgea: celui de Responsable de Programmes immobilier.
L’année prochaine, je souhaite à ma collaboratrice qui ira en voyage humanitaire, de susciter aux enfants d’avantage d’émerveillement et de sourires ; et de manière plus générale, que ce rendez-vous annuel au sein de ma société se perpétue sur de nombreuses années.