Journée mondiale de la santé !
Le thème retenu pour la Journée mondiale de la santé 2024 est « Notre santé, nos droits ».
Ce thème a été sélectionné afin de promouvoir le droit universel de tous, peu importe où dans le monde, à bénéficier de services de santé, d’éducation ainsi que d’accès à l’eau potable, à un air pur, une alimentation saine, un logement de qualité, des conditions de travail et environnementales décentes, et à ne pas être victime de discrimination.
Le droit à la santé est un droit humain fondamental que nous nous devons de continuer à protéger.
La santé, une condition essentielle au bon développement de l’enfant jusqu’à l’âge adulte
L’état physique, mental, affectif et social de chaque enfant dépend des conditions de vie dans lesquelles il vit.
Nos partenaires présents sur le terrain luttent contre :
- la malnutrition,
- les épidémies,
- les maladies liées à l’environnement.
Ils viennent en aide aux enfants et à leurs familles afin que la maladie ne soit plus une fatalité et soit combattue.
Sans installation de soins de santé, sans personnel qualifié, sans accès à l’eau potable, les enfants et les adultes sont beaucoup plus vulnérables à la maladie, à la malnutrition et aux infections.
Les équipes locales mènent des actions en matière de santé à chaque étape de vie de l’enfant au sein de sa famille.
Selon l’OMS, dans nos pays d’intervention, les enfants de moins de 3 ans souffrent en moyenne de 3 épisodes diarrhéiques par an.
Grâce à vos dons, chaque année, nous combattons quotidiennement la malnutrition qui cause la moitié des décès d’enfants dans le monde.
Les conséquences de la pauvreté sur la santé des enfants et de leurs familles
La pauvreté et la santé sont étroitement liées, sans installations médicales à proximité, sans personnel qualifié, sans eau potable et sans une alimentation adaptée, enfants et adultes sont sujets à :
- la maladie,
- la malnutrition,
- les infections.
Avec nos partenaires, nous abordons la santé des enfants sous plusieurs angles :
- la santé maternelle,
- le traitement de la malnutrition,
- la prévention du paludisme.
Près de la moitié des décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde sont liés à de la malnutrition.
Lorsque les enfants n’obtiennent pas les nutriments dont ils ont besoin, ils sont plus vulnérables à la maladie, y compris le paludisme qui est évitable et curable.
80% des décès de nouveaux-nés pourrait être évités !
Les 1000 premiers jours dans la vie d’un enfant sont les plus fragiles et décisifs.
Nous considérons la santé maternelle comme primordiale, car une mère en bonne santé, c’est une garantie de meilleures chances de survie pour le bébé.
Les actions qui protègent les mères bénéficient aussi à leurs enfants.
Les femmes ont besoin de soins prénataux, d’une bonne nutrition pendant la grossesse et de conditions sanitaires décentes pour accoucher.
Dans certains pays d’Amérique latine, pour aider les familles à rompre le cycle de la pauvreté comme au Honduras, notre partenaire apporte son soutien aux centres de santé locaux qui permettent aux familles de demander des soins de base près de chez elles au lieu d’être obligées de parcourir de nombreux kilomètres pour se rendre à l’hôpital.
Dans ces centres, les patientes voient des accoucheuses, des mères guides, des volontaires formés par notre partenaire ChildFund Honduras qui effectuent des visites à domicile pour apporter des conseils sur les bonnes pratiques nutritionnelles et l’allaitement maternel.
Grâce à ces actions, la santé maternelle s’est améliorée et le taux de mortalité des moins de cinq ans a diminué, passant de 29 enfants pour 1 000 naissances en 2006 à 20 enfants en 2015.
Éliminer la malnutrition, pour sauver la vie d’enfants
Les enfants malnutris sont plus sensibles aux maladies, aux retards de croissance, aux infections et même à la mort.
La malnutrition sévère impacte le développement cognitif des enfants.
Ils sont moins attentifs en classe, et se développent plus tardivement.
Faire en sorte que les enfants et leurs familles aient des aliments sains et nutritifs est essentiel dans le cadre de nos programmes de parrainages.
Les 1 000 jours qui commencent dès la grossesse et jusqu’au 2 ans de l’enfant sont les plus importants pour le développement physique et mental de l’enfant.
Les enfants ont beaucoup plus de chances de vivre une vie saine et heureuse lorsqu’ils reçoivent les nutriments et les minéraux dont ils ont besoin pendant cette période.
Environ 45% des décès d’enfants dans le monde sont dus à de la dénutrition.
Lorsque les enfants ne reçoivent pas les nutriments dont ils ont besoin, leur système immunitaire n’est pas assez fort pour combattre les infections et les maladies. Ils sont alors vulnérables :
- à la diarrhée,
- au paludisme,
- à la pneumonie,
- à la rougeole.
Pour combattre, la malnutrition, nos équipes mènent des projets divers et adaptés.
Au Kenya et en particulier en Éthiopie, 2 pays qui connaissent une grave crise alimentaire liée à la sécheresse, de nombreux enfants courent un risque élevé de retard de croissance causé par une malnutrition précoce et prénatale faute d’une alimentation lors de la grossesse.
Dans les situations d’urgence, comme celle que connaissent les villageois éthiopiens, nous distribuons aux plus vulnérables :
- Des compléments alimentaires pour améliorer leur nutrition et pallier les carences nutritives des enfants, personnes âgées, et femmes enceintes.
Nous travaillons également avec les familles pour leur permettre de développer leurs parcelles maraîchères et leur cheptel.
Nous achetons des chèvres aux familles, source 1ère de protéines et de calcium.
Prévenir le paludisme, une maladie évitable !
Malgré des progrès au cours des 20 dernières années, le paludisme demeure l’une des maladies les plus meurtrières au monde.
Selon l’OMS, 445 000 décès en 2016.
En 2016, 90% des cas de paludisme et 91% des décès dus à cette maladie sont survenus en Afrique.
Bien que plusieurs programmes de vaccination aient été lancés au milieu du 20ᵉ siècle pour lutter contre la propagation du paludisme, ces initiatives ont été suspendues en raison de la résistance croissante aux médicaments et aux coûts associés au maintien de ces programmes.
Combattre le paludisme est l’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les responsables de santé en Afrique subsaharienne.
Selon Robert Newman, Directeur du programme de lutte contre le paludisme à l’Organisation mondiale de la santé :
Le fait de ne pas contenir la menace du paludisme en Afrique subsaharienne pourrait entraîner une résurgence de la maladie.
Cette maladie conduirait à la perte de vies encore plus nombreuses, en particulier chez les enfants vivant dans la pauvreté.
Les scientifiques travaillent toujours à trouver des solutions au problème, y compris à la recherche de nouveaux médicaments contre le paludisme.
L’élimination de la maladie est encore un long chemin à parcourir.
Un moyen peu coûteux et assez simple d’aider les familles consiste à mettre à leur disposition des moustiquaires.
Au Mali, en 2017, Un Enfant par la Main a distribué près de 2200 moustiquaires aux enfants des classes maternelles de la région de Koulikouro, aux femmes enceintes et aux parents.
Grâce à nos parrains et donateurs, nous agissons pour améliorer la santé des enfants et de leurs familles !
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé, le 7 avril, investissons dans des services de santé et assurons des soins de qualité à tous les enfants et leurs mères.
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