Nos actions humanitaires au Brésil
Particuliers ou entreprises, vos dons sont déductibles d’impôts
En début de chaque année, notre Association vous enverra un reçu fiscal qu'il ne faudra pas oublier de joindre à votre déclaration d'impôts.
Pour les particuliers
Art. 200 du Code général des Impôts.
Si vous êtes imposable, l'Etat vous accorde une réduction d'impôt égale à 66% du montant du don dans la limite de 20% de votre revenu imposable. En cas de dépassement de ce plafond, vous pouvez reporter l'excédent sur les 5 années suivantes.
Pour mieux comprendre :
- Sur une année, Mme Martin a donné 300€ de dons liés à son parrainage (25€x12)
- Après déduction fiscale, son parrainage lui revient à :
102€ pour 300€ reversés à Un Enfant par la Main.
Pour les entreprises
Art. 238 bis du 1er Code général des Impôts.
Au titre du mécénat, vos versements vous permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés à hauteur de 60% de leur montant, dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaires HT (au-delà de 0.5%, ou en cas d'exercice déficitaire, report possible sur les 5 exercices suivants).
Pour mieux comprendre :
- Mr Pierre, directeur de l'entreprise Babus, a fait un don de 3000 € à notre Association.
- Après déduction fiscale, son don lui revient à :
1200 € pour 3000€ reversés à Un Enfant par la Main
Découvrez les actions menées grâce à vos parrainages
Zoom sur nos actions humanitaires au Brésil
ChildFund Brazil est présent dans ce pays d’Amérique latine depuis 1966.
Depuis 1990, Un Enfant par la Main travaille avec ce partenaire brésilien pour venir en aide aux enfants et à leurs familles.
Nos actions humanitaires au Brésil se traduisent par la mise en place des programmes d’aide et de développement notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé pour les enfants et les jeunes.
50 681 enfants sont inscrits dans ces programmes d’aide et de développement.
A titre d’exemple, voici les résultats de quelques actions menées avec notre partenaire au Brésil :
- Plus de 300 enfants et jeunes ont participé au projet « Photovoice », notamment aux ateliers de rencontres. Au cours de ces derniers, ils avaient pour mission de rechercher des solutions pour résoudre leurs problèmes quotidiens
- Les membres du Conseil municipal des jeunes ont reçu une formation à l’éducation civique
- 280 enfants âgés de 7 à 14 ans ont participé au programme « Storytelling », en vue d’améliorer les relations parents-enfants à travers la lecture.
Le Brésil en 2024
Éducation
L’école est gratuite et obligatoire de 6 à 14 ans.
On peut parler au Brésil d’un système éducatif à deux vitesses.
Le privé permet aux plus aisés d’accéder à l’université, faute de bonnes condition d’éducation dans le secteur public.
Les classes sont surchargées, ce qui oblige de nombreuses écoles à accueillir la moitié des enfants le matin, et l’autre moitié l’après-midi.
Il n’y a pas assez de professeurs, et ceux-ci sont mal formés et mal rémunérés.
Santé publique
Le taux de mortalité infantile est de 16% et le taux de mortalité des mères de 69 pour 100 000 naissances.
2,2% des enfants de 5 ans souffrent d’insuffisance pondérale.
Cependant, ces chiffres sont une moyenne qui cachent d’importantes disparités.
28,9% de la population urbaine vit dans des bidonvilles, les favelas.
Comme dans les zones rurales, les taux de mortalité infantile et de malnutrition sont plus élevés.
De plus, la drogue est un véritable fléau au Brésil.
Le nombre de médecins est de 1,9 pour 1000 habitants. A titre de comparaison, en France, ce chiffre est de 3,5.
Les dépenses de santé représentent 9,7% du PIB en 2013.
15% de la population rurale n’a pas accès à une source d’eau potable améliorée.
56% de la population rurale et 15% de la population urbaine ne disposent pas d’un système d’assainissement.
Le système de santé brésilien est également à deux vitesses, :
- les catégories les plus aisées ont accès à des soins privés de qualité,
- et les catégories les plus pauvres à un système de santé public de qualité moindre.
Économie
L’économie brésilienne est largement dominée par les services (71%).
L’griculture représente 15,7% et l’industrie 13,3%.
Le Brésil est aujourd’hui une économie émergente.
Les produits agricoles les plus exportés sont le café, le soja, le blé, le riz, le maïs, la canne à sucre et le cacao.
La canne à sucre est notamment cultivée pour la production d’éthanol.
Cependant, le développement du secteur agricole se fait au détriment des ressources naturelles (déforestation) et les prix des terres augmentent.
Le Brésil est confronté à une conjoncture délicate, marquée par :
- un ralentissement notable de la croissance depuis 2010 (7,5% en 2010, 2,7% en 2011, 0,9% en 2012, 2,3% en 2013, 0.2 % en 2014, 0,5% attendu en 2015),
- une inflation difficile à maîtriser,
- une dévaluation du Real,
- et une dégradation des comptes publics.
Le pays est particulièrement affecté par la chute du cours des matières premières, qui représentent 50% de ses exportations.
Le Brésil doit surtout faire face à d’importantes faiblesses structurelles :
- coûts de production élevés,
- déficit chronique d’infrastructures et de travailleurs qualifiés,
- complexité et lourdeurs administratives.
L’objectif, pour le Brésil, est donc d’augmenter la compétitivité de son économie et de renouer avec la croissance grâce à des investissements de long terme :
- accès aux services publics,
- aménagements en infrastructures énergétiques et de transport,
- politique d’éducation et de formation des ressources humaines.
Cette économie cache, en outre, de profondes inégalités.
Le Brésil est le 2e pays au monde en terme d’inégalités de revenus.
- Les 20% les plus pauvres touchent 2,4% du revenu national.
- 6% de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté (1,25 dollar par jour).