Caroline, marraine en Bolivie
En mai 2015, Caroline a rendu visite à Maria Luisa sa filleule en Bolivie depuis 2012.
Suivie par une caméra dans le cadre d’un documentaire diffusé à la télévision « Mon enfant du bout du monde ».
Elle nous raconte cette rencontre exceptionnelle, et sa découverte des projets d’Un Enfant par Main dans ce pays si lointain, et si pauvre.
A son arrivée, et après 4h de route pour se rendre jusqu’au village de Maria Luisa, Caroline a pu découvrir le paysage et se rendre compte des conditions de vie difficile de cette région rurale
En effet, les familles, dans les villages ruraux de Bolivie, luttent quotidiennement.
J’avais fait des recherches à propos du pays et de la météo, mais je n’étais pas préparée à ça , dit Caroline en passant devant des petites maisons en terre avec des toits de chaume.
Il y avait peu de monde car la plupart des gens étaient aux champs, s’occupant du bétail ou de leurs récoltes.
Finalement, nous sommes arrivés à l’école maternelle de Maria Luisa, où elle attendait à la porte, avec 10 autres fillettes et l’enseignant.
Maria Luisa, 4 ans et demi, a regardé timidement Caroline et a souri. Puis, elles se sont serrées dans les bras et ont échangé des salutations.
Dans la classe, il y avait également des élèves d’autres niveaux, avec un seul enseignant pour tous les élèves.
Après l’école, Maria Luisa marche fréquemment plus de 3 km jusqu’à chez elle, où elle vit avec ses parents et sa fratrie.
Sa sœur aînée utilise un vélo pour parcourir les 3, 2 km jusqu’à l’école, et Maria Luisa fera la même chose lorsqu’elle sera plus âgée.
Pastora, sa mère, s’occupe des enfants et élèvent leurs moutons et leurs vaches.
Toribio, son père, cultive des pommes de terre et du quinoa.
Ce sont les seules choses que nous puissions cultiver, dit-il. Nous n’avons pas assez d’eau pour faire pousser des légumes .
Caroline a partagé avec la famille un repas de quinoa avec du fromage fait-maison, préparé par Pastora.
C’est du pesqué, dit Pastora. Servez-vous, je vous en prie.
Bien que le quinoa soit très nutritif, la famille n’a pas beaucoup d’autres choix pour les repas, à cause de la pénurie en viande et légumes.
Avec l’aide d’un traducteur, la famille a discuté avec Caroline, de la vie du pays, du travail, des activités familiales et de l’avenir de Maria Luisa.
Ils ont également été intéressés par la vie de Caroline, sa famille et son travail. L’amitié a grandi durant le repas.
Caroline a également visité le centre de développement infantile, que les petites sœurs de Maria Luisa fréquentent.
Les guides maternelles reçoivent l’aide et la formation de l’organisation Churupata, partenaire local de ChildFund Bolivie.
Les guides maternelles sont responsables de :
- Gérer le centre,
- Préparer les repas
- Superviser les activités qui aident les enfants à se développer mentalement, physiquement, émotionnellement et socialement.
A la fin de la journée, la famille a pris le temps de montrer ses vaches à Caroline.
Nous buvons le lait de nos vaches, dit Toribio. Quand elles grandissent, on peut les vendre ou, avec un peu de chance, avoir des veaux .
Le moment de se dire au revoir est arrivé.
Merci pour la visite, Caroline, dit Maria Luisa, qui n’était plus timide du tout.
Elles se sont toutes les 2 enlacées chaleureusement, et Caroline a dit qu’elle aimerait revenir une prochaine fois, peut-être avec ses parents.
Ils adoreraient rencontrer également votre famille , dit-elle à Pastora, en la serrant contre elle.
Cette rencontre avec sa filleule restera gravée dans son cœur à jamais.