Jean C., parrain puis fidèle donateur
Jean a 87 ans, il vit à Nice, et est devenu l’un de nos premiers parrains. Aujourd’hui, il soutient nos projets.
Il vous explique les raisons qui l’ont poussé à s’engager à nos côtés pour aider les enfants les plus démunis.
Déjà 17 ans que vous soutenez les actions de l’Association, où commence votre parcours de donateur, racontez-nous ?
Dans les années 70, suite à l’intervention de Yves Duteil à la télévision, ma femme a décidé, avec mon accord, de parrainer un petit polonais que nous sommes allés rencontrer.
Au décès de ma femme en 1997, j’ai pris le relais pendant plusieurs années jusqu’à ce que les parrainages en Pologne cessent.
Suite à un voyage, j’ai alors soutenu pendant de années une petite Sri-Lankaise et sa famille, qui survivaient dans un dénuement complet. Des liens de sympathie se sont alors crées.
Mais en 2009, de très importants problèmes de santé m’ont empêché de mener à bien mon engagement.
Ayant repris difficilement mes facultés physiques et intellectuelles, je n’ai pas voulu m’investir dans un nouveau parrainage que je n’étais pas certain de pouvoir assumer.
Pourquoi choisir de soutenir prioritairement des projets en Asie, et au Vietnam ?
Étant allé plusieurs fois en Asie du Sud Est, au Cambodge, au Laos et surtout au Nord du Viet-Nam, j’ai pris conscience de la pauvreté de ces pays qui se remettaient des séquelles des conflits qu’ils avaient subis et de l’impact insidieux de ce grand pays frontalier.
L’isolement de certaines contrées, le manque de structures sanitaires et d’éducation touchent essentiellement les enfants.
C’est en ce sens que j’essaye de leur apporter une certaine aide au quotidien, mais qui parait dérisoire vu l’importance des besoins.
Mais ce n’est pas pour autant que j’oublie ponctuellement les ravages de situations exceptionnelles comme les tsunamis, les inondations, les épidémies qui frappent d’autres pays.
En tant que donateur, qu’attendez-vous de votre engagement et de vos dons aux projets de l’Association ?
J’attends de pouvoir améliorer un peu les conditions de vie de certains déshérités qui ne subissent pas passivement, mais cherchent à s’en sortir même s’ils ne le manifestent pas toujours : la réserve bien connue de l’Asie, des peuples de ces régions.
Qu’appréciez-vous particulièrement chez Un Enfant par la Main ?
J’apprécie la disponibilité et l’écoute des différents acteurs du siège, le suivi des actions avec les informations périodiques, le fait qu’à terme, ce soient les acteurs locaux qui assument la pérennité des actions réalisées.