Portrait d’un bénévole au siège : Emmanuel
Emilie Eye, responsable administratif et finance avec Emmanuel dans les bureaux d’Un Enfant par la Main
Parrain depuis 30 ans, et bénévole depuis 1 an, Emmanuel, grâce à son engagement et à son professionnalisme, est rapidement devenu indispensable au sein du pôle administratif et finance de l’Association.
Jeune retraité, il donne de son temps et de ses compétences pour aider des associations comme la nôtre.
Afin de vous le présenter, nous avons recueilli son témoignage.
Pourriez-vous vous présenter ?
Je suis Emmanuel Verzaux, j’ai 62 ans et je suis retraité depuis un an. Depuis je suis bénévole dans un certain nombre d’associations qui aident des personnes qui ont moins de chance que moi dans la vie, en France ou à l’étranger.
J’interviens chez Un Enfant par la Main, à la Croix Rouge et aussi dans une association appelée JRS Welcome, qui est dans l’accueil des réfugiés.
Récemment, j’ai commencé à intervenir dans un collectif appelé la Facel 78 qui regroupe des associations du département pour organiser des activités extrascolaires pour les enfants.
Que faisiez-vous avant d’être à la retraite ?
J’ai une formation d’ingénieur, j’ai fait toute ma carrière dans une entreprise qui s’appelle EDF. Principalement dans la production d’électricité, notamment dans le nucléaire. J’ai commencé ma carrière en tant qu’ingénieur et je l’ai terminée en tant que contrôleur de gestion.
Pourquoi êtes-vous devenu bénévole ?
Je cherche à occuper mon temps libre en aidant des associations qui correspondent à mes valeurs.
Comment avez-vous connu Un Enfant par la Main ?
Ça, c’est une vieille histoire. Nous sommes parrains depuis 1990, et nous avons toujours parrainé un enfant en Haïti. Depuis cette année, nous parrainons aussi un enfant à Madagascar, dans le nouveau programme.
Quelles sont vos missions en tant que bénévole à l’association ?
Je souhaitais préparer mon départ à la retraite pour ne pas rester les bras croisés chez moi. J’ai rencontré Joëlle, directrice de l’Association en 2018 et j’avais commencé à travailler un peu sur quelques projets.
Mais cela a pris fin, parce qu’à l’époque, j’étais toujours en activité professionnelle et je travaillais de 7 heures à 19 heures.
J’avais promis à Joëlle de la recontacter en 2021. C’est ce que j’ai fait. J’ai pu alors rencontrer Emilie, responsable du pôle administratif et finance, et nous avons mis en place cette collaboration.
Je fais du contrôle de gestion de projet, en partie en distanciel et je viens une fois toutes les deux semaines au siège à Nogent-sur-Marne.
Qu’est-ce que vous apporte cette mission de bénévolat ?
Cela permet de structurer ma vie, entre les activités personnelles, activités familiales et entre guillemet “professionnelle”. J’ai besoin de donner du sens à ma vie et d’aider des associations qui essayent de porter sur leurs frêles épaules une partie de la misère du monde.
“La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde”, disait Michel Rocard, et la fin de la phrase est importante, “mais elle doit en prendre fidèlement sa part”.
Alors, j’essaye d’en prendre une partie et cela donne un sens à mon existence.
Et si cela peut aider des associations qui se démènent toute l’année pour essayer de prendre une part de la misère de la planète, c’est gagnant, gagnant pour tout le monde.