Selon la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, chaque enfant a des droits
Face à cette réalité, et afin que chaque enfant accède à ses droits fondamentaux, Un Enfant par la Main inscrit son action sur cinq domaines d'intervention prioritaires.
Les droits de l’enfant au cœur de nos actions
Être un enfant dans le monde !
Droits de grandir en bonne santé, de suivre une éducation de qualité, d’être protégés des violences, d'avoir un nom…
Face à cette réalité, et afin que chaque enfant accède à ses droits, fondamentaux Un Enfant par la Main inscrit son action sur 5 domaines d'intervention prioritaires.
Aujourd’hui, on compte 2.2 milliards d’enfants dans le monde.
- 13 800 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour, la plupart de maladies curables ou d’autres causes évitables.
- 1 enfant sur 5 est privé d’éducation.
Pour beaucoup, grandir relève d’un combat.
Les enfants, du fait de leur âge et de leur vulnérabilité, ont des besoins et des droits spécifiques, et c’est parce que cette spécificité a été reconnue qu’une Convention, aussi appelée Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), a été adoptée le 20 novembre 1989 par les Nations Unies.
Les 54 articles qui la composent énoncent des droits fondamentaux, obligatoires, indissociables et interdépendants comme :
- le droit d’être soigné,
- d’être protégé de toute forme de violence, maltraitance, abus ou exploitation,
- de jouer et d’avoir des loisirs,
- le droit aussi à la liberté d’information, d’expression et de participation.
Cette convention est essentielle parce qu’elle reconnaît explicitement les enfants de moins de 18 ans – comme des sujets de droits sociaux, économiques, civils, culturels et politiques. Elle impose donc aux États qui l'ont adoptée de tout mettre en œuvre pour défendre et garantir tous leurs droits sans distinction.
Elle s’articule autour de 4 principes fondamentaux
- Le droit à la vie, à la survie et au développement (tout enfant a un droit inhérent à la vie et l’État a l’obligation d’assurer sa survie et son développement,
- la non-discrimination (tous les droits s’appliquent à tous les enfants sans exception et l’Etat doit les protéger contre toute forme de discrimination),
- l’intérêt supérieur de l’enfant (toute décision concernant un enfant doit tenir pleinement compte de celui-ci),
- ainsi que la participation des enfants aux décisions qui les concernent (implique qu’ils y soient pleinement associés puisqu’en tant qu’individus et « détenteurs de droits » les enfants doivent être en mesure d’exercer et de faire respecter leurs droits).
En France comme dans le monde, les enjeux de protection des enfants guident l’ensemble des actions de l’Association. Nous développons des programmes là où les enfants en ont le plus besoin. Ainsi, si un enfant est par exemple privé d’accès à l’éducation suite à la destruction de son école par le passage d’un cyclone ou un séisme, l’Association va s’attacher à rebâtir pour lui permettre de retourner à l’école et garantir ainsi son droit à l’éducation. De même, si le puits d’une école est asséché, l’Association va s’atteler à installer un accès à l’eau et une solution de potabilisation pour garantir ce que la CIDE appelle le « droit à la vie, à la survie et au développement ». Si un enfant n’a pas d’acte de naissance, il sera visé par nos projets d’enregistrement des naissances pour garantir son droit à l’identité.
Plus de 90 % des adolescent·e·s et des jeunes (10 à 24 ans) vivent dans les pays en développement.
Un Enfant par la Main encourage leur participation aux décisions, pour que leurs voix soient entendues.
Le droit à la participation englobe plusieurs droits :
- le droit de s’exprimer, de parler, de donner son avis,
- le droit d’être écouté et entendu,
- le droit de participer au processus de décision et de mise en œuvre.
Dans la mise en œuvre de nos projets, nous essayons de garantir tous ces aspects de la participation :
- Nous consultons les enfants lors de la conception du projet, pour comprendre au mieux leurs besoins et recueillir leurs avis,
- Nous les impliquons dans certaines activités, comme par exemple la sensibilisation aux bons gestes d’hygiène ou à la protection contre les violences. Les enfants sont les mieux placés pour sensibiliser eux-mêmes leurs camarades, ils auront les bons mots. Nous faisons donc de la sensibilisation par les pairs. Cela implique aussi que nous leur fournissions des informations, du contenu adapté à leur âge (le « droit à l’information »). C’est un vrai travail d’adaptation des messages.
- Nous tenons compte également de leur opinion lors de l’évaluation de nos projets.
En participant, les jeunes prennent confiance, ils acquièrent des compétences et apprennent à protéger leurs droits. Ils sont actifs et acquièrent des connaissances par eux-mêmes au lieu d’attendre qu’elles viennent de l’extérieur.
Nous l’aurons compris, il reste encore des défis. La protection de l'enfance vise à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l'enfant, à soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social et à préserver sa sécurité, sa moralité et son éducation dans le respect de ses droits.
Avec Un Enfant par la Main, et grâce à son action, chacun peut y contribuer.
En savoir plus sur notre travail pour les droits des enfants
260 millions d’enfants et d’adolescents ne sont pas scolarisés dans le monde
400 millions de personnes n’ont pas accès à des services de santé de base
1 personne sur 9 souffrait de malnutrition
2,1 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable salubre
Près d’un milliard d’individus vivent toujours avec moins de 1€ par jour !
Offrir des soins
Agir contre la faim
Protéger des violences
Scolariser et former
Donner de l’eau