Caroline Delage se confie sur son retour à la réalité après sa rencontre avec Hortensia
Marraine depuis 2019 avec Un Enfant par la Main, Caroline Delage s’est envolée, avec sa famille, à Madagascar pour rencontrer, il y a seulement quelques semaines, la jeune Hortensia, âgée de 13 ans et sa famille !
Pour notre Ambassadrice, ce voyage a été une occasion d’aller découvrir nos actions et d’en apprendre davantage sur notre travail auprès des enfants et des communautés que nous aidons au sein du programme de parrainage Vahatra, situé dans la commune rurale d’Antanetibe – Mahazaza en partenariat avec Amadea.
Cette commune rurale, très enclavée, fait partie du District d’Ambohidratrimo, Région Analamanga.
Elle est située à 39 km au nord-ouest d’Antananarivo, la capitale du pays et compte 8.525 habitants répartis dans 1.976 foyers.
Caroline Delage, Ambassadrice et journaliste au grand cœur
Caroline Delage s’est toujours investie pour faire connaître nos actions auprès du grand public.
Elle montre également son engagement en réalisant notre série de Podcast « Rêves d’enfants » qui vous plonge, au cœur du parrainage d’enfants pour découvrir les actions concrètes de l’association afin de protéger les enfants les plus démunis, et leur permettre de rêver et grandir dignement. Parrains, marraines, filleul(e)s, partenaires, experts prennent la parole et nous racontent comment le parrainage change leur vie.
Le parrainage, une aventure en famille
Après quatre ans de parrainage, Caroline a enfin pu rencontrer sa filleule, Hortensia avec qui ses deux filles ont toujours correspondu.
Un voyage qu’elle avait hâte d’organiser et dont elle se souviendra longtemps.
Lou, Juliette et moi sommes très émues à l’idée de rencontrer Hortensia que nous ne connaissons qu’en photos, vidéos, lettres et dessins jusqu’ici. Nous avons commencé à trier plein de petits cadeaux à emmener avec nous et des fournitures scolaires pour les élèves de sa classe. Nous espérons qu’elle nous attend avec autant d’impatience.
Avec Un Enfant par la Main, Caroline a fait la connaissance de sa filleule et a ainsi pu mettre un nom sur un visage.
Le temps d’une journée, accompagnée par notre équipe locale, Julia et Lucas, elle a pu passer un moment avec la famille, découvrir leur mode de vie, partager un repas ensemble, s’échanger quelques mots et des regards qui en disent longs.
Dans la matinée, elle s’est rendue dans l’école primaire d’Ankarefo, et a pu échanger avec la Directrice de l’école d’Hortensia qui lui a parlé de sa scolarité.
Dans l’après-midi, Caroline et sa famille se sont rendus dans le collège d’Hortensia, et ont également échangé avec le Directeur du Collège.
Un voyage intense en émotions
Grâce à ce voyage, Caroline Delage a pu mesurer l’impact du parrainage d’enfants sur le village de sa filleule et comprendre les enjeux de développement à Madagascar.
Le temps d’une journée, elle a rencontré nos équipes et notre partenaire local Amadea, qui travaillent au quotidien avec les enfants et les familles. Elle a pu apprécier les nombreux projets mis en œuvre en matière d’éducation, de santé, de nutrition et de développement économique comme la visite d’un élevage de lapins qui permet aux agriculteurs de diversifier leurs revenus.
Elle a également échangé avec les agriculteurs, les familles qui s’impliquent activement pour faire respecter les droits de leurs enfants.
Pose de la 1ʳᵉ pierre de la prochaine salle de classe du collège Mahazaza
À son retour, Lisa Marie Gaspar, responsable de la communication chez Un Enfant par la Main, a été à sa rencontre, pour vous livrer en avant 1ʳᵉ, son ressenti.
Pourquoi avez-vous décidé de faire ce voyage ?
Nous échangions avec Hortensia depuis quatre ans, et nous avions envie de la rencontrer en chair et en os, de découvrir son environnement, sa famille, son collège, ceux qui l’entourent. Nous avions aussi envie qu’elle nous connaisse, et que ce parrainage soit plus réel pour elle.
Comment se prépare-t-on à un tel voyage, qu’en attendiez-vous ?
On s’y préparait depuis longtemps !
Surtout qu’on devait y aller un an plus tôt, mais que cela a été annulé à cause de la Covid !
On s’attendait à ressentir des émotions. Cela a été au-delà de ce qu’on avait imaginé.
On avait préparé 2 valises de cahiers, crayons, livres, jeux et autres objets à laisser à l’école et au collège pour les enfants. Nous avions aussi préparé des petits cadeaux spécifiques à Hortensia, et notamment une très jolie boîte de crayons de couleur et des attrape-rêves à fabriquer elle-même.
À votre arrivée, qu’avez-vous pu découvrir du programme de parrainage de votre filleule, Hortensia ?
Nous avons visité toutes les activités agricoles qu’Amadea — le partenaire d’UEPLM — met en place avec les familles pour les aider à augmenter leurs revenus :
- cuniculture,
- pisciculture,
- culture de betterave,
- arbres fruitiers…
J’ai aussi eu la joie de poser la première pierre d’une future salle de classe qui va être construite grâce à l’aide d’Un Enfant par la main. J’ai rencontré toute l’équipe éducative de l’ancienne école d’Hortensia, le directeur de son collège.
Toutes les équipes sur place font un travail formidable et admirable !
Quel a été votre plus beau souvenir ?
Le moment où Hortensia est arrivée avec sa maman, l’émotion de la rencontrer et en même temps la gêne de ne pas savoir comment lui dire à quel point j’étais heureuse de la voir. Et aussi de l’observer jouer un peu plus tard dans la journée avec mes filles. J’ai également beaucoup aimé le repas que nous avons pris tous ensemble avec les équipes du collège, celles d’Amadea, celles d’Un Enfant par la Main, Hortensia, sa maman et ma famille dans l’une des salles de classes du collège. C’était un moment très convivial et joyeux.
Et le plus difficile ?
Quand nous sommes repartis, après avoir passé quelques heures avec elle seulement.
Comment s’est passé la rencontre avec votre filleule, Hortensia, et sa famille ?
Hortensia est une jeune fille très timide, très pudique. Il est difficile de savoir ce qu’elle ressent. Mais j’ai eu l’impression qu’elle se sentait à l’aise avec notre famille, qu’elle était bien et heureuse qu’on vienne lui rendre visite. Nous avons été très touchés de savoir qu’elle avait marché deux heures pour venir à notre rencontre, et qu’elle devrait faire la même chose pour rentrer chez elle. C’est ce qu’elle fait tous les jours pour aller au collège. Sa maman et sa tante se sont montrées très reconnaissantes.
Qu’avez-vous appris sur la vie quotidienne des enfants et des familles là-bas ?
L’école n’a pas d’électricité ni d’eau courante, le dénuement est réel. Les enfants doivent parfois marcher longtemps pour aller à l’école et rentrer chez eux. Mais les familles sont très investies dans la vie scolaire de leur enfant, on sent que c’est important pour eux. Ils étaient tous là pour assister à la pose de la première pierre de la future nouvelle classe. Il y a beaucoup de solidarité.
Avez-vous pu mesurer l’importance de votre parrainage sur l’amélioration des conditions de vie des enfants, sur la concrétisation de leurs droits fondamentaux ?
Oui, je me suis rendu compte que l’argent des parrains, mutualisé, servait à améliorer les conditions de vie à l’école, à recruter et former des enseignants, à offrir un repas le midi aux enfants, à aider les parents à gagner plus d’argent pour éviter que leurs enfants n’aient à travailler dans les champs avec eux au lieu d’aller à l’école.
Et vos filles, dans cette aventure, comment ont-elles vécu cette rencontre ?
Mes filles ont été marquées par les conditions de vie d’Hortensia et des autres enfants, mais ravies de découvrir son environnement, sa classe, son bureau, l’endroit où elle s’assoit. Elles ont accueilli Hortensia comme un membre de la famille et se sentent proches d’elle.
Ce voyage a-t-il renforcé votre engagement ?
Oui, même si ce n’était pas nécessaire.
Quels sont vos souhaits pour l’avenir de ces enfants ?
Que le fait d’aller à l’école soit moins compliqué et complètement évident, qu’ils puissent accéder à un avenir meilleur que celui de leurs parents, et transmettre à leur tour.
Je rêve de pouvoir accueillir Hortensia un jour en France.
Un message, pour celles et ceux qui vous lisent, et qui hésitent encore à parrainer ?
Je voudrais surtout remercier Un Enfant par la main de nous avoir permis de vivre ce moment qui restera gravé dans nos mémoires. Ces enfants ont besoin de nous, aidons-les !
En images, le voyage de Caroline Delage à Madagascar
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