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Zoom sur la Journée mondiale de l’eau : le 22 mars !

Mobilisons-nous pour la Journée mondiale de l'eau : le 22 mars !
Solutionnons les problèmes d'accès à l'eau !
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La Journée mondiale de l’eau 2024 est célébrée ce vendredi 22 mars avec pour thème « L’eau pour la paix ».
Malgré les avancées des quinze dernières années, plus de 2 milliards de personnes continuent de faire face à des difficultés d’accès à l’eau potable, une ressource vitale devenue un enjeu de conflits de plus en plus fréquents.

L’eau, une source vitale pourtant 11% de la population en est privée !

Pour les Français et les Françaises, avoir accès à une eau propre et salubre, c’est aussi simple que d’ouvrir un robinet.

Cependant, pour des millions de personnes dans le monde, c’est un voyage quotidien, harassant, laborieux et parfois dangereux !

Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes vivent sans eau potable à la maison et 2.6 millions de personnes meurent chaque année, de maladies hydriques.

Les conséquences du manque d’accès à l’eau et aux services essentiels comme l’hygiène ou l’assainissement provoquent sur les populations des carences qui ont sur leur vie des conséquences catastrophiques.

Les villageois qui n’ont pas d’infrastructures d’assainissement, eau et hygiène subissent des maladies hydriques.

Certaines activités productives agricoles ne peuvent pas se développer sans accès à l’eau.

Pour les enfants, cela a non seulement un impact sur leur santé et leur bien-être, mais peut aussi être préjudiciable à leur éducation et à leurs perspectives :

  • Les enfants doivent aller chercher l’eau au lieu d’aller à l’école,
  • Les écoles sans infrastructures deviennent un endroit à haut risque d’infections,
  • Les écoles sans dispositifs pour accompagner les jeunes filles qui ont leur cycle menstruel les empêchent d’être scolarisées,
  • les enfants sont les premières victimes de diarrhées.

Quatre bonnes raisons de célébrer la Journée mondiale de l’eau.

Chaque jour, 1400 enfants meurent faute d’eau potable et d’équipements sanitaires de base*

journee de leau

Des chiffres alarmants

  • Chaque année, près de 840 000 personnes meurent de diarrhée à cause de l’insalubrité de leur eau et du manque d’assainissement et d’hygiène.
  • 3 milliards de personnes n’ont pas d’installation de lavage des mains avec de l’eau et du savon à la maison
  • 6 heures par jour, c’est le temps que passent les femmes/les filles à collecter de l’eau en Afrique

L’eau est malheureusement encore trop souvent source de pauvreté, de maladies et de mort.
2,6 millions de personnes, dont 361 000 enfants de moins de cinq ans, meurent chaque année des suites de maladies liées à une eau et un environnement insalubres. Chaque jour, plus de 1 400 enfants de moins de cinq ans meurent de diarrhée.
Plus de la moitié de ces décès sont dus à un manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

  • L’accès à l’eau potable et un assainissement et une hygiène appropriés peuvent permettre d’éviter une proportion importante des maladies diarrhéiques
  • La diarrhée, maladie que l’on peut prévenir et traiter, est la deuxième cause de mortalité chez l’enfant de moins de 5 ans,
  • La diarrhée est l’une des grandes causes de malnutrition chez l’enfant de moins de 5 ans.

Les actions de l’Association pour l’accès à l’eau de tous

Depuis plus de 30 ans, Un Enfant par la Main défend les droits des enfants partout dans le monde et agit pour l’accès à l’eau potable et à l’assainissement des enfants, et des familles. Qu’elle soit potable ou dédiée à l’agriculture, l’eau est une ressource indispensable.

Nous forons des puits, installons des systèmes de canalisation, des systèmes de pompages, construisons des citernes familiales, communautaires, équipons les foyers de filtre à eau, soutenons les populations  qui subissent des vagues de sécheresses intenses. En effet, certaines régions du monde ont moins de ressources en eau que d’autres.
C’est le cas de beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne où il pleut très peu.

Soutenir les familles victimes de la sécheresse en Afrique

Mobilisons-nous pour la Journée mondiale de l'eau : le 22 mars !

Les conséquences du changement climatique sont alarmantes : les inondations, les sécheresses et les pénuries d’eau sont devenues de plus en plus récurrentes et de plus en plus sévères partout dans le monde. Les enfants en sont les 1 ères victimes.  Les vagues de sécheresse privent les familles d’un accès à l’eau et à la nourriture. Les chaleurs extrêmes et l’aridité des sols réduisent, voire anéantissent les récoltes. L’eau se raréfie et le peu qu’il reste ne suffit plus à la consommation minimum des populations.

Depuis 2020 notamment, l’Ethiopie ou encore le Kenya font face à des vagues de sécheresse extrêmes, qui privent les familles d’un accès à l’eau et à la nourriture. Les chaleurs et l’aridité des sols réduisent, voire anéantissent les récoltes.
L’eau se raréfie et le peu qu’il reste ne suffit plus à la consommation minimum des populations.

Selon le gouvernement éthiopien, plus de 11,9 millions de personnes souffrent d’une grave insécurité alimentaire due à la sécheresse. Pour répondre à cette situation d’urgence, notre partenaire ChildFund Ethiopie souhaite apporter une aide alimentaire à 10 000 personnes des districts de Siraro et Fentale dans la région d’Oromia où nous comptons des enfants et familles parrainés .

  • Fournir une alimentation complémentaire (Famix et lait en poudre) à 500 enfants de moins de 5 ans, aux mères allaitantes et aux femmes enceintes,
  • Distribuer des biscuits énergétiques à 1500 élèves pendant trois mois dans 5 écoles afin de réduire l’abandon scolaire et l’absentéisme,  et des variétés de céréales et de légumes à maturation précoce à 500 ménages.
  • Acheter 6 000 litres d’huile comestible à raison de 1,5 litre par ménage et par mois pendant deux mois.
  • Renforcer les capacités de 5 centres de santé afin d’améliorer les services rendus aux enfants admis pour cause de maladie mentale aiguë.

Équiper les foyers de filtre à eau au Cambodge

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Dans le district de Chhloung au Cambodge, 60% des ménages utilisent des sources d’eau insalubre.

Le plus souvent de l’eau non bouillie provenant des ruisseaux ou des puits ouverts.

Ces situations de consommation d’eau impropre entraînent chez les enfants des diarrhées, des fièvres et à une mauvaise santé en général.

Grâce au soutien des donateurs et aux actions de nos équipes au Cambodge, l’association apporte des solutions simple et économique.

La famille de Chenda, âgée de six ans, est l’une des nombreuses familles qui ont pu recevoir un filtre à eau à installer dans leur maison.

Grâce à cet équipement, la santé de toute la famille s’est grandement améliorée.

Chenda, témoigne :

Avant d’avoir le filtre à eau, je buvais de l’eau du ruisseau et j’avais régulièrement de la diarrhée et de la fièvre.
Maintenant, je bois de l’eau propre à partir du filtre à eau et ma santé est bien meilleure

Forer un puits et raccorder un village en eau au Honduras

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Au Honduras, 1 million de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau propre, soit 12% de la population.

1,8 million vivent sans avoir accès à un assainissement de base, ce qui représente près de 23% de la population du pays.

La municipalité de Lepaterique est composée de 51 communautés. Parmi celles-ci, la communauté de Junacate comporte 27 familles, qui vivent principalement de la culture du maïs et du café, de l’horticulture et de l’extraction de résine. La communauté n’a accès ni à l’eau courante, ni à l’électricité, et ne dispose pas de latrines. Les pratiques de défécation en plein air favorisent ainsi la contamination des sources d’eau, la rendant impropre à la consommation et favorisant le développement de maladies hydriques.

Grâce au soutien d’entreprises et de particuliers, l’Association a pu :

  • forer un puits de 122 m de profondeur et d’une capacité de 90l par minute avec un système de pompage électrique autour duquel un mur de soutènement a été construit pour protéger le site ;
  • aménager un nouveau réservoir d’eau d’une capacité de 19 000 litres ;
  • rénover le réservoir d’eau existant (capacité de 19 000 litres) ;
  • construire des canalisations sur plus de 600m ;
  • installer un système de pompage ;
  • distribuer de l’hypochlorite de calcium pour le traitement de l’eau du puits ;
  • distribuer  10 filtres à eau pour chacune des classes des deux écoles afin de compléter ce dispositif et assurer une consommation d’eau saine pour les 110 enfants scolarisés ;
  • former et renforcer les compétences du comité de gestion de l’eau pendant 3 mois

En savoir plus sur ce projet

Relier en eau potable les villages ruraux de Keyit et d’Abamote en Ethiopie

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Chaque année en Éthiopie, 250 000 enfants meurent faute d’accès à de l’eau potable, soit 28% des décès chez les enfants de moins de 5 ans.

Plus d’1/3 des foyers éthiopiens n’ont pas accès à une source d’eau potable.

En moyenne, 1 éthiopien dispose de 10 à 15 litres d’eau /jour dans un rayon de 1.5km.

Dans le district de Bassona Worana, seulement 58% des points d’eau se situent à – de 1,5km du lieu d’habitation des populations.

1 à 2h de marche sont nécessaires pour collecter de l’eau issue de sources non protégées (rivières, puits…). Les femmes et les filles sont en première ligne pour la corvée d’eau,
1/3 des maladies sont liées au manque d’eau et d’hygiène.

Hors, l’accès à l’eau joue un rôle essentiel dans la réduction des maladies hydriques, par exemple la quantité d’eau permet de diminuer de 25% les diarrhées, le lavage des mains de plus de 40%.

Il est donc primordial de permettre à 3 085 personnes, soit 670 foyers, d’avoir accès à de l’eau potable à moins de 30 minutes de marche.

Un Enfant par la Main et son partenaire ont développé un système d’accès à l’eau potable, avec la :

  • Construction d’un captage d’eau de source et d’un réservoir de 4m3,
  • Prolongation de canalisations sur 10km au niveau d’un réservoir de 50m3,
  • Construction de 3 points de distributions d’eau,
  • Installation d’un transformateur électrique au niveau du réservoir de 50m3 pour un approvisionnement continu en eau,
  • Mise en place d’abreuvoirs pour le bétail et de bassins de lavage pour le linge.

En savoir plus !

Construire des citernes dans la chaîne des matheux pour les familles en Haïti

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Dans la région, les pluies sont regroupées d’avril à octobre.

Malgré l’abondance des pluies durant cette période de l’année, l’eau s’infiltre en profondeur dans le substrat calcaire, aucun réseau d’eau n’est apparent dans la région et les sources sont très peu nombreuses.

Chaque jour, les femmes et les enfants passent des heures pour aller chercher de l’eau aux sources, à pied, sur les chemins escarpés : l’eau pour la boisson, mais aussi celle pour la cuisine, pour la lessive, pour l’hygiène, …

Durant la saison sèche, le débit des sources réduit fortement : ce sont alors plusieurs heures que les enfants passent quotidiennement à la source pour remplir un petit bidon, pendant la nuit ou au lever du jour, avant d’aller à l’école.

Bien souvent, si l’attente à la source est trop longue, les enfants reviennent tard à la maison, trop tard pour être acceptés à l’école.

Outre les besoins importants des familles, les activités agricoles sont, elles aussi, dépendantes de l’accès à l’eau.

Dans la région, l’agriculture est exclusivement sous régime pluvial : la majorité des parcelles ne peuvent être emblavées qu’à partir du début de la saison pluvieuse, ce qui limite la durée de la saison culturale. De même, les difficultés d’accès à l’eau en saison sèche rendent la conduite de l’élevage très compliquée et de nombreux animaux meurent chaque année faute d’abreuvement suffisant. Les animaux représentent pourtant une forme d’épargne très importante pour les familles et l’agriculture constitue la principale source de revenu.

Ayant bien compris à quel point cette question de l’accès à l’eau est cruciale dans la région, Un Enfant par la Main a fait son axe d’intervention prioritaire depuis quatre ans.

Différentes formes d’ouvrages de stockage des eaux de pluie ont été construits :

  • bassins de rétention des eaux situés en fond de vallon qui réceptionnent les eaux qui ruissellent sur les versants,
  • bassins de réception des eaux de pluie qui ruissellent sur les chemins ruraux,
  • citernes communautaires qui récupèrent les eaux de pluie sur les toitures des écoles et des marchés dans les localités de Descombes et de Raimonsin,
  • citernes familiales qui récupèrent les eaux du toit des maisons des familles.

En savoir plus !

 À l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, le 22 mars, réduisons le nombre de personnes souffrant de la rareté de l’eau d’ici à 2030 ! 

* Les services élémentaires ou de base désignent le fait pour chaque foyer de disposer d’une source d’eau potable protégée à moins de trente minutes de son domicile, de toilettes ou latrines améliorées privatives, et d’installations permettant le lavage des mains au savon et à l’eau dans la maison.

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Offrir des soins

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Agir contre la faim

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Protéger des violences

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Scolariser et former

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Donner de l’eau