Nos actions humanitaires au Sénégal
Particuliers ou entreprises, vos dons sont déductibles d’impôts
En début de chaque année, notre Association vous enverra un reçu fiscal qu'il ne faudra pas oublier de joindre à votre déclaration d'impôts.
Pour les particuliers
Art. 200 du Code général des Impôts.
Si vous êtes imposable, l'Etat vous accorde une réduction d'impôt égale à 66% du montant du don dans la limite de 20% de votre revenu imposable. En cas de dépassement de ce plafond, vous pouvez reporter l'excédent sur les 5 années suivantes.
Pour mieux comprendre :
- Sur une année, Mme Martin a donné 300€ de dons liés à son parrainage (25€x12)
- Après déduction fiscale, son parrainage lui revient à :
102€ pour 300€ reversés à Un Enfant par la Main.
Pour les entreprises
Art. 238 bis du 1er Code général des Impôts.
Au titre du mécénat, vos versements vous permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés à hauteur de 60% de leur montant, dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaires HT (au-delà de 0.5%, ou en cas d'exercice déficitaire, report possible sur les 5 exercices suivants).
Pour mieux comprendre :
- Mr Pierre, directeur de l'entreprise Babus, a fait un don de 3000 € à notre Association.
- Après déduction fiscale, son don lui revient à :
1200 € pour 3000€ reversés à Un Enfant par la Main
Découvrez les actions menées grâce à vos parrainages
Zoom sur nos actions humanitaires au Sénégal
ChildFund Sénégal est présent dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest depuis 1985.
Depuis 1990, Un Enfant par la Main travaille avec ce partenaire sénégalais pour venir en aide aux enfants et à leurs familles.
Nos actions humanitaires au Sénégal se traduisent par la mise en place des programmes d’aide et de développement, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé pour les enfants et les jeunes.
25 699 enfants sont inscrits dans ces programmes d’aide et de développement.
À titre d’exemple, voici les résultats de quelques actions menées avec notre partenaire au Sénégal :
- 25 aires de jeux et 10 ludothèques, destinées aux enfants âgés de 3 à 5 ans, ont été créées. Elles représentent une innovation majeure dans le domaine de la petite enfance au Sénégal.
- De nombreuses actions sont menées en faveur de la nutrition et de la santé des enfants de moins de 5 ans : cela concerne plus de 2 millions d’enfants.
- 90 centres de développement infantiles fréquentés par 5380 jeunes enfants, dont 54% de filles, ont été construits.
- 375 enfants de moins de 3 ans et leurs parents ont pu participer aux groupes de jeux parents-enfants.
- 300 parents ont été formés au sein de sessions de développement de la parentalité.
- 40 éducateurs de jeunes enfants ont pu compléter leur formation pour intervenir au sein de 10 ludothèques communautaires.
- Concernant les jeunes de 15 à 24 ans, 2048 d’entre eux ont été concernés par des programmes de professionnalisation.
Quand les enfants sont malades, mal nourris, ils ne peuvent pas jouer. Or c’est par le jeu qu’ils découvrent le monde« . En seulement deux phrases, Agbessi Constant Tchona résume parfaitement le rôle que joue aujourd’hui le programme de développement de la petite enfance instauré par notre partenaire.
Le directeur du programme Child Fund Sénégal, notre partenaire sur le terrain, accueille des mères et leurs enfants.
Objectifs ? Donner à ces familles de bonnes habitudes de nutrition afin que les enfants soient en mesure d’apprendre dans des conditions acceptables. Ces programmes de développement de la petite enfance servent également de lieu de vaccination et d’échange entre les familles, les bénévoles et les personnels de santé. Ces programmes renforcent la solidarité et les liens au sein de chaque communauté.
Grâce à vos dons et votre soutien, notre Association, avec ses partenaires sur le terrain, met en place des programmes identiques de par le monde. Car les besoins sont immenses.
Découvrez l’impact de nos actions au Sénégal.
Découvrez les projets menés grâce à vos dons
Nos actualités au Sénégal
Sénégal en 2024
Éducation
57% de la population est analphabète, les femmes sont davantage touchées que les hommes.
78% des enfants en âge de fréquenter l’école primaire sont scolarisés.
Le nombre de filles inscrites à l’école augmente régulièrement, et la parité y est aujourd’hui respectée.
Le Sénégal a su mettre l’accent sur l’importance de l’éducation en y consacrant 41,1% de ses dépenses courantes totales.
Cependant, le système scolaire sénégalais fonctionne à deux vitesses :
- D’un côté, les écoles privées disposent de plus de moyens et profitent aux populations les plus aisées.
- De l’autre, l’école publique souffre d’une qualité plus faible de l’enseignement et accueille les populations les moins fortunés.
Santé publique
Le taux de mortalité infantile est de 50 enfants pour 1000 naissances en 2014, et celui des mères à l’accouchement est de 320 pour 100 000 naissances.
Le taux d’enfants de moins de 5 ans souffrant d’insuffisance pondérale est équivalent à 16,8 % en 2013.
Les maladies infectieuses représentent un risque très élevé pour la population : le climat favorise la dengue, le paludisme et la fièvre jaune ; les maladies diarrhéiques, l’hépatite A et la fièvre typhoïde transmises par l’eau, la nourriture ou l’environnement sont également très fréquentes.
Le nombre de médecins est très faible : 0,1 médecin pour 1000 habitants.
A titre de comparaison, en France, ce chiffre est de 3,5.
Les dépenses du gouvernement en matière de santé sont insuffisantes (4,2 % du PIB en 2013).
Malgré une sensible amélioration, il y a encore 40% de la population en milieu rural n’ayant pas accès à une quantité raisonnable d’eau provenant d’une source d’eau améliorée contre 7% en milieu urbain.
52% de la population a accès aux installations sanitaires améliorées.
Ceci constitue un frein à l’amélioration de la situation sanitaire du pays.
Économie
Le Sénégal est la deuxième économie en Afrique de l’ouest francophone derrière la Côte d’Ivoire.
30% de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté (1,25 dollar par jour).
Les problématiques liées à l’emploi, au coût de la vie, à la qualité des services publics, à l’approvisionnement en eau, ainsi qu’à la fourniture et au coût de l’électricité sont les préoccupations premières du gouvernement.
Le secteur primaire (15% du PIB, 50% de la population active) demeure particulièrement exposé aux aléas climatiques et à la volatilité des cours mondiaux des matières premières.
Le secteur secondaire (21% du PIB) repose essentiellement sur les mines d’or, les phosphates, le ciment, l’agroalimentaire et le BTP.
Les activités tertiaires (64% du PIB, service public inclus pour 20%) restent fortement dominées par le secteur informel. Le tourisme connaît un ralentissement récent.
Le Sénégal vient d’adopter une nouvelle stratégie nationale en matière de développement économique et social, le Plan Sénégal Emergent (PSE) à l’horizon 2035.
Il place dorénavant le secteur privé au coeur du processus de création de richesse et d’emplois.
Sur le plan financier, le Sénégal reste dépendant de l’aide extérieure (dons et prêts concessionnels) qui assure 20% de l’ensemble des dépenses inscrites au budget.
Au niveau de la conjoncture économique, avec une activité plus équilibrée entre les différents secteurs, le Sénégal a vu sa croissance économique progresser de + 4% en 2013.
Cependant, d’un point de vue du développement humain, il reste de nombreux défis sociaux à relever au Sénégal, notamment en termes de pauvreté, d’inégalités, de nutrition et de santé infantile et maternelle.