Parrainer un enfant pour lui apporter de l’eau potable
Particuliers ou entreprises, vos dons sont déductibles d’impôts
En début de chaque année, notre Association vous enverra un reçu fiscal qu'il ne faudra pas oublier de joindre à votre déclaration d'impôts.
Pour les particuliers
Art. 200 du Code général des Impôts.
Si vous êtes imposable, l'Etat vous accorde une réduction d'impôt égale à 66% du montant du don dans la limite de 20% de votre revenu imposable. En cas de dépassement de ce plafond, vous pouvez reporter l'excédent sur les 5 années suivantes.
Pour mieux comprendre :
- Sur une année, Mme Martin a donné 300€ de dons liés à son parrainage (25€x12)
- Après déduction fiscale, son parrainage lui revient à :
102€ pour 300€ reversés à Un Enfant par la Main.
Pour les entreprises
Art. 238 bis du 1er Code général des Impôts.
Au titre du mécénat, vos versements vous permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés à hauteur de 60% de leur montant, dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaires HT (au-delà de 0.5%, ou en cas d'exercice déficitaire, report possible sur les 5 exercices suivants).
Pour mieux comprendre :
- Mr Pierre, directeur de l'entreprise Babus, a fait un don de 3000 € à notre Association.
- Après déduction fiscale, son don lui revient à :
1200 € pour 3000€ reversés à Un Enfant par la Main
Aucun enfant n’a accès à l’eau potable à Morafeno !
Paludisme, diarrhée et bilharziose, 3 maladies qui pourraient être évitées avec des infrastructures d’accès à l’eau potable
Privés d’un accès à l’eau salubre, les enfants sont exposés aux maladies liées à la consommation d’eau insalubre (diarrhée) et liées au contact de l’eau (bilharziose). À cela s’ajoute celles qui se transmettent par des moustiques (paludisme) qui apprécient les sources d’eau insalubres pour pondre.
Dans le village de Morafeno, une enquête approfondie des maladies touchant le plus les enfants de la zone a fait ressortir qu’il s’agissait justement du paludisme, de la diarrhée, et de la bilharziose.
Une jeune fille sur 3 à Morafeno est traditionnellement responsable des corvées d’eau quotidiennes
Au-delà de l’impact majeur sur la santé des enfants, le manque d’accès à l’eau potable les condamne également aux corvées d’eau quotidiennes qui sont réalisées par les filles avec leurs mères entre 6 à 8 fois par jour.
Elles parcourent chaque jour plusieurs heures de marche pour se rendre à la rivière qui traverse plusieurs quartiers du village, ou auprès des quelques puits fonctionnels de la zone, quand ils ne sont pas taris en saison sèche.
Les corvées d’eau sont chronophages
Cumulées sur une journée, elles prennent un temps précieux que les enfants ne peuvent plus dédier à leur apprentissage, ni à leur vie d’enfant.
Conscients que l’eau est insalubre, les villageois ont l’habitude de faire bouillir l’eau pour éliminer les principales bactéries.
Mais cette technique est particulièrement coûteuse, que ce soit en bois de chauffe, en énergie, et en temps. Elle ne peut être une solution sur le long terme.
Des centaines d’enfants pratiquent la défécation à l’air libre
D’une manière générale, les rares latrines existantes à Morafeno sont mal entretenues, tant au niveau des infrastructures que des normes hygiéniques.
Or, sans toilettes, ni systèmes d’assainissement appropriés, les matières fécales humaines ne sont pas traitées et peuvent contaminer les sols et les sources d’eau, auxquelles les enfants s’approvisionnent quotidiennement.
Associé au manque d’eau potable, le manque d’assainissement devient un facteur supplémentaire de maladies pour les enfants.
De même, la pratique du lavage des mains au savon est encore un défi continu.
Si 99 % des villageois définissent l’hygiène comme la propreté du corps, 1/3 seulement a évoqué le lavage des mains au savon comme une composante principale de l’hygiène.
Les enfants ne sont pas sensibilisés aux gestes d’hygiène élémentaires, que ce soit à la maison, au centre de santé, ou à l’école.
Ils se retrouvent ainsi sans aucune alternative, ni ressource pour comprendre les gestes qui peuvent pourtant les préserver.
Fragilisés par le manque d’hygiène, la consommation d’une eau insalubre et l’absence de toilettes, les enfants sont non seulement plus souvent malades, mais également plus souvent absents en classe.
Ils s’exposent par ailleurs à des problèmes de santé tels que les retards de croissance qui peuvent affecter leur réussite scolaire, leur développement et leur épanouissement.
3 actions prioritaires pour améliorer le droit à l’eau, l’hygiène et l’assainissement à Morafeno
1. Sensibilisation des communautés aux bonnes pratiques d’hygiène et de gestion de l’eau
L’école étant le premier échelon de diffusion des bonnes pratiques en zone rurale, plusieurs séances de sensibilisations seront menées en milieu scolaire, ce qui permettra ainsi d’atteindre directement les enfants.
2. Développement d’infrastructures d’assainissement en milieu scolaire
Faute d’infrastructures d’assainissement adaptées aux enfants, l’école est un lieu à risque pour eux, là où elle devrait offrir un espace sain.
Les efforts se concentreront donc principalement sur la construction de toilettes en milieu scolaire, afin de favoriser un environnement d’apprentissage sain pour les enfants et de diminuer l’abandon scolaire des jeunes filles en période de menstrues.
3. Expérimentation de solutions de traitement de l’eau
Dans le but d’améliorer la qualité de l’eau de boisson, des systèmes de traitement de l’eau (filtres) seront expérimentés auprès de plusieurs familles.
Afin de mesurer l’impact de ces actions, une collaboration sera proposée aux établissements scolaires et aux centres de santé pour recenser le nombre d’enfants exposés aux maladies hydriques.
De même, l’impact de la construction de toilettes au sein des établissements scolaires sera évalué à travers le prisme du taux d’abandon scolaire des jeunes filles, pour qui le manque de latrines est un facteur important de déscolarisation.