Parrainer un enfant pour lui permettre de se soigner à Morafeno
Particuliers ou entreprises, vos dons sont déductibles d’impôts
En début de chaque année, notre Association vous enverra un reçu fiscal qu'il ne faudra pas oublier de joindre à votre déclaration d'impôts.
Pour les particuliers
Art. 200 du Code général des Impôts.
Si vous êtes imposable, l'Etat vous accorde une réduction d'impôt égale à 66% du montant du don dans la limite de 20% de votre revenu imposable. En cas de dépassement de ce plafond, vous pouvez reporter l'excédent sur les 5 années suivantes.
Pour mieux comprendre :
- Sur une année, Mme Martin a donné 300€ de dons liés à son parrainage (25€x12)
- Après déduction fiscale, son parrainage lui revient à :
102€ pour 300€ reversés à Un Enfant par la Main.
Pour les entreprises
Art. 238 bis du 1er Code général des Impôts.
Au titre du mécénat, vos versements vous permettent de bénéficier d'une réduction d'impôt sur les sociétés à hauteur de 60% de leur montant, dans la limite de 0.5% du chiffre d'affaires HT (au-delà de 0.5%, ou en cas d'exercice déficitaire, report possible sur les 5 exercices suivants).
Pour mieux comprendre :
- Mr Pierre, directeur de l'entreprise Babus, a fait un don de 3000 € à notre Association.
- Après déduction fiscale, son don lui revient à :
1200 € pour 3000€ reversés à Un Enfant par la Main
3 centres de santé à Morafeno, mais aucun médecin à moins de 5 km
Les enfants de Morafeno sont exposés à des maladies évitables ou qui pourraient être soignées
Le village de Morafeno ne compte que 3 centres de santé pour une population de 21 000 habitants.
- Les activités de soins sont peu coordonnées.
- Le maillage avec les services de santé n’est pas optimal.
- Tous ces centres de santé ne sont tenus que par du personnel paramédical (infirmier.ère ou aide-soignant.e). Aucun médecin n’est présent dans la commune.
À la faible offre de santé, il faut ajouter le manque de confiance de la part des parents et le fait qu’ils préfèrent parfois recourir uniquement à la médecine traditionnelle.
Ce biais est renforcé par le déséquilibre entre la qualité et le prix des soins proposés dans les centres.
Malgré un taux de couverture vaccinale assez satisfaisant (84 %) des enfants moins d’un an, l’accès des enfants et jeunes à des soins de santé de qualité reste largement insuffisant, en raison notamment :
- De la vétusté des infrastructures
- Du manque de matériel et de médicaments,
- De l’absence totale d’électricité au sein des centres pourtant nécessaires pour dispenser certains soins,
- De l’éloignement géographique entre le domicile et les structures de santé,
- Des frais élevés des soins de santé, qui constituent de véritables obstacles financiers pour les familles les plus précaires.
Cette situation expose les enfants à de nombreuses maladies, dont les plus répandues dans ce village sont le paludisme, les maladies hydriques, les infections respiratoires, les caries dentaires et la bilharziose.
Autant de maladies évitables ou qui pourraient être soignées.
Les adolescents et adolescentes se heurtent également à des problématiques spécifiques (hygiène menstruelle, grossesses précoces, etc.). Cependant, aucune offre de prévention ou de soins n’est dirigée exclusivement vers eux.
Lorsqu’ils sont malades, les enfants de Morafeno subissent une double peine ; ils ne sont pas soignés et bien souvent cela les empêche d’aller à l’école.
En 2021, 38 % des enfants, interrogés par notre équipe, ont manqué l’école pour des raisons médicales.
Pourtant, dès le plus jeune âge, l’accès aux soins de santé est crucial pour les enfants qui sont plus fragiles et qui peuvent plus facilement attraper des maladies.
3 actions prioritaires pour améliorer le droit à la santé à Morafeno
1. Réduction des maladies infectieuses pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes et plus particulièrement du paludisme et de la diarrhée
- Ateliers ludiques présentant le rôle de l’hygiène et du lavage des mains dans la prévention des maladies des enfants,
- Équipement des familles en moustiquaires imprégnées d’insecticide.
2. Amélioration des capacités des services de santé afin que les enfants puissent être suivis médicalement et soignés dès leur premier jour.
3. Promotion des bonnes pratiques nutritionnelles sanitaires
- Par exemple l’allaitement exclusif durant les 6 premiers mois et l’importance de la diversité alimentaire.
Un effort particulier sera déployé à destination des enfants de 0 à 5 ans, car à cet âge, le cerveau se développe le plus rapidement.